Une grève pour désengorger le service des urgences

Ce matin, une manifestation a eu lieu devant le centre hospitalier Émile Durkheim à Épinal.

Une grève pour désengorger le service des urgences

La semaine dernière, près de 50 personnes n’ont pas pu être prises en charge au service des urgences du tout nouveau centre hospitalier Émile Durkheim à Épinal. Un scandale qui a généré la colère des soignants qui croulent sous la surcharge de patients.

A 10h ce matin, l’ensemble du personnel s’est rassemblé afin de réclamer, entre autres, une ouverture de lits et un recrutement de plus de personnel afin d’améliorer l’accueil des patients et les conditions de travail des soignants qui se sentent en danger et sont au bord du burn-out.

10h45, Dominique Cheveau le directeur, ouvre le dialogue et tente d’apporter des éléments de réponse au personnel en grève. Il aborde notamment le plan d’établissement qui devrait entrer au vigueur au mois de mai et qui permettra l’ouverture de 10 à 15 lits supplémentaires.

Mais il ne s’agit pas seulement d’un manque de moyens mais aussi un problème d’organisation des soignants selon lui. Des propos qui n’ont pas plu aux manifestants.

Même ambiance à 17h30 devant l’hôpital de Remiremont où une centaine de personnes étaient mobilisées.

La tension est donc toujours bien présente. Le préavis de grève déposé par les syndicats le 31 mars dernier est établi pour une durée indéterminée et pourrait bien donner lieu a une nouvelle manifestation si la situation ne s’améliore pas.