L’État transfère les routes nationales aux départements
Un combat mené depuis plusieurs années par le conseil départemental de la Haute-Marne.
Celle du transfert des routes nationales aux départements, jusqu’ici gérées par l’État.
Une aubaine pour Nicolas Lacroix, le président du conseil départemental de la Haute-Marne, qui est un des premiers à mener ce combat.
Pour lui, l’urgence est de rénover les routes « dangereuses » et « mal entretenues » du département qui sont très accidentogènes. Il fait notamment référence à la RN67, qui relie Chaumont à Saint-Dizier. La Haute-Marne récupère également la RN19, de Langres à Vesoul, en cogérance avec le conseil départemental de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort. Des négociations vont être engagées avec la région pour lui laisser la gestion de la RN4 qui traverse six départements, entre Nancy et Paris.
Des rénovations, oui, mais à quel prix ?
Le décret n’est que le début d’une longue discussion sur les conditions du transfert. Nicolas Lacroix demande les moyens humains, matériels et financiers nécessaires à l’entretien de ces routes.
Le conseil départemental des Vosges récupère la RN57 et la RN59, avec la Meurthe-et-Moselle, ainsi que la RN66 et la RN159.
Le conseil départemental de Meurthe-et-Moselle récupère en plus la RN52 et les autoroutes A30, A31, A33, A330 et A313.
